Je vous remercie infiniment d’avoir choisi mon Jefferson pour être le lauréat du prix et je suis déçu de ne pas pouvoir être là « en vrai » pour le recevoir. Par chance, j’ai eu l’occasion de rencontrer certains et certaines d’entre vous au mois de mars et j’en garde un excellent souvenir malgré la pluie ce jour-là.
J’ai déjà remporté votre prix en 2005 il y a donc 15 ans ! C’était pour un autre roman animalier qui s’appelle La ballade de Cornebique et que j’adore. Décidément il y a quelque chose entre les bêtes, vous et moi !
On se donne rendez-vous en 2034 pour notre troisième édition ? J’espère bien être encore là !
Jefferson, mon 16ème roman, me tient à cœur car, en plus d’être drôle et joyeux, enfin je l’espère, il défend des valeurs auxquelles je crois, et c’est la première fois que je fais cela aussi clairement dans un livre. On me dit parfois : avant de vous occuper des animaux, vous feriez mieux de vous occuper des personnes humaines. Je réponds qu’on peut faire les deux, rien ne l’empêche. Et que certains ne font ni l’un ni l’autre.
En tout cas vous, vous avez aimé ce roman et ça me remplit de joie. Jefferson, Gilbert et moi, suivis par tous les Ballardeaux, on vous salue très amicalement et même on vous embrasse !
Jean-Claude Mourlevat
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