DES LECTURES...
Les Oiseaux de Julien Roux, éditions les fourmis rouges.
Chez cette espèce animale, tout commence par un œuf dans un nid et des parents attentifs. Puis l'oiseau quitte le nid, grandit... Alors, que de variété ! Patte, bec, plume, œil... autant d’éléments que de possibilités différentes. Racontée avec le refrain « il/elle est oiseau », une vraie poésie sur la diversité.
Une richesse infinie que l'auteur nous présente avec de magnifiques dessins qui remplissent les grandes pages du livre. Coloriés simplement aux feutres, l'utilisation du blanc du papier permet à Julien Roux d'animer ses oiseaux et de donner de la profondeur aux paysages. Une envie irrépressible de (re)prendre ses feutres ou ceux des enfants !
Fin ? Ça ne se finit pas comme ça de Noemie Vola,
éditions Notari
Pas facile pour un-e auteur-e de décider de la fin de son histoire. Comment la rendre convenable, acceptable, pertinente ???.... et d'ailleurs, les histoires ont elle vraiment une fin ? Car au final c'est le lecteur qui décidera de finir ou de recommencer l'histoire, ce qui donne beaucoup de travail aux souris. Elles n'en finissent pas de travailler !
Noemi Vola, jeune italienne, illustre son discours avec des dessins drôles et colorés. Les feutres sont ici aussi l'outil privilégié. Les personnages portent des traces de couleurs qui se chevauchent parfois. Ils sont animés par l'effet rendu de nuance et de relief. L'ensemble est très joyeux.
Le rêve de Gaëtan Talpa de Stéphanie Demasse-Pottier,
illustré par Adèle Verlinden, éditions Les fourmis rouges.
Dans le monde merveilleux et souterrain des taupes vit Gaëtan Talpa. Il est entouré soigneusement par sa famille et ses amis et il raffole des bonbons. Son préféré c'est le limaçon sucré et le rêve de Gaëtan, c'est de faire pousser un arbre à limaçon sucré. Bizarrement, impossible d'en trouver un. Faudra-t-il l'inventer ?... Avec ses amis, Gaëtan, ne désespère pas et ensemble ils réaliseront un exploit.
Adèle Verlinden choisit un format debout et très allongé qui permet de plonger dans le monde de Gaëtan. La surface n'est pas loin, elle apparaît parfois, en fine bande, en haut, avec les pattes du chat qui passe... Les plans alternent entre intérieur, extérieur, dessus, dessous... Cette variété nous promène dans l'histoire avec ravissement. Des illustrations vivement colorées qui laissent la place tout en bas, au texte joliment dessiné en cursive.
Sam et l'ombre, un livre d'Adèle Verlinden, éditions Magnani.
Retrouvons Adèle Verlinden, toute seule pour cet album. Sur la couverture, la couleur vive du fluo est forte et le dessin nous surprend par sa naïveté. Les doubles pages de garde donne le ton, c'est la nuit, la vision est tremblante, gênée par l'obscurité et les ombres, à moins que nous regardions à travers les yeux de Sam.
Voilà notre héros,
jeune fantôme vivant tranquillement dans le grenier d'une maison. Il
va soudainement être dérangé quand la famille décide d'y aménager
une chambre. Sam se laisse tenter par l'aide d'une ombre maléfique
qui va aussi le dominer. Sam ne retrouve pas sa tranquillité d'avant
quand les images étaient éclatantes de bonheur.
Les lapins de la pleine lune de Camilla Pintonato, éditions Seuil jeunesse
Pour savoir ce que transportent les lapins dans leur sacs à dos, il faut ouvrir ce livre. Que fabriquent-t-ils ? En rimes, ils préparent un événement à venir et confectionnent des invitations pour tous, car la pleine lune vaut d'être fêtée. Cette nuit-là, vous verrez, ce sera poétique et merveilleux.
Camilla Pintonato, jeune graphiste italienne, accompagne son histoire par ses illustrations pleine page bien coloriées. Sans contours, les aplats de couleurs des animaux et de la végétation sont doux. Les détails sont ajoutés par des traits justes et précis. Un ouvrage pleinement réussi.
À emprunter pour
prolonger l'activité dessin :
L 'art du dessin au feutre, Holly Wales, éditions Dessain & Tolra.
Les feutres de M. Angels Comella, dans la collection « je dessine avec »,
éditions Dessain & Tolra.
à la manière d'Adèle Verlinden, « Un atelier aux feutres avec
des fantômes déchirés dans du papier calque. »
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