Le vendredi 15 mars, les collégiens de Marcel Pagnol et des Bons Raisins participant au Prix Gavroche sont venus à la médiathèque pour rencontrer Jérôme Leroy, l'auteur du roman de science-fiction Les filles de la pluie.
Lors de ce moment passé avec les élèves, l'auteur a parlé avec eux de son métier d'écrivain et des sujets qu'il aborde dans son roman.
Ce passionné de livres qui a voulu écrire des romans dès qu'il a appris à lire a édité son premier roman à l'âge de 25 ans. Depuis, il a publié une trentaine d'ouvrages adulte et jeunesse confondus. Il a commencé l'écriture pour pouvoir lire les histoires qu'il ne trouvait pas en librairie.
Son processus d'écriture se passe en deux temps. Tout d'abord, il prend des notes dans des carnets lorsque des idées lui viennent en tête puis, une fois prêt, il écrit son roman sur ordinateur. Pour Les filles de la pluie, la première étape a duré 6 mois et l'écriture a pris 15 jours.
Il trouve ses sources d'inspiration dans le monde qui l’entoure. Il aime notamment parler des problèmes que rencontre notre société actuelle. Ainsi, avec le "grand bouleversement" dans Les filles de la pluie, il évoque la crise écologique et les inégalités sociales en utilisant le genre de la science-fiction et plus particulièrement de la dystopie et de l'anticipation. Ce roman nous amène alors à réfléchir sur le devenir de notre société si rien est fait pour stopper le bouleversement climatique.
Pour raconter cette histoire, il voulait écrire des personnages féminins. Il a donc choisi deux héroïnes complémentaires, l'une remettant beaucoup en question la société dans laquelle elle vit tandis que la seconde est plus posée.
La pluie que l'on retrouve dans le roman est une manière pour lui de symboliser la tristesse de cette nouvelle société qui s'est créée sur une catastrophe.
Le fait de renommer les villes par des numéros représente pour l'auteur un oubli du monde ancien pour reconstruire une société sur de nouvelles bases.
Pour plus de photos et d'informations sur la rencontre, nous vous invitons à lire les comptes-rendus des élèves du collège Marcel Pagnol.
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